Ne dit on pas : Mieux vaut prévenir que guérir ?”
L’objectif de la vaccination : mimer une infection naturelle par une bactérie ou un virus, sans provoquer d’effets indésirables graves, de façon à entraîner, chez l’animal, une réponse immunitaire protectrice.
Quand commencer à vacciner son animal ? Les chiots et les chatons naissent quasiment sans protection contre les infections qu’ils risquent de rencontrer. Il leur est donc nécessaire de boire le colostrum de leur mère, dès leur naissance, afin de recevoir des anticorps, petites molécules destinées à les protéger contre des bactéries ou des virus. Cependant, la quantité d’anticorps présents dans ce colostrum mais également la quantité ingérée de ce premier lait par les petits reste très aléatoire. Il est donc important d’associer à ces anticorps d’origine maternelle, des anticorps produits grâce à la vaccination.
Le protocole de primo-vaccination des chiots et des chatons nécessite de réaliser trois injections à 3 ou 4 semaines d’intervalle dès 8 semaines d’âge. En effet, l’immunité maternelle transmise via le colostrum peut interférer avec l’immunité conférée par les vaccins en inhibant les effets de ceux-ci ! Cette interférence est variable d’un individu à l’autre, ce qui a amené les experts à préconiser un protocole de primo-vaccination jusque 16 semaines d’âge.
Contre quelles maladies dois-je vacciner mon animal ?
La vaccination essentielle à réaliser chez le chien est celle qui confère une protection contre l’infection du virus de la maladie de Carré, de l’Adénovirus canin et du Parvovirus type 2 (le typhus) et ses variantes.
Des vaccins dits non essentiels sont en principe ceux pour lesquels une discussion avec les propriétaires est réalisée afin de déterminer, sur base du mode de vie (chien de chasse) et de l’environnement (rivières, ruisseaux) de l’animal, les bénéfices d’une vaccination. La toux des chenils (pension, dressage), la leptospirose et la rage (plus nécessaire en Belgique) font partie de ces vaccins. La leptospirose constitue malgré tout un cas particulier ; en plus d’être une maladie transmissible à l’homme, l’augmentation du nombre de cas rencontrés ces dernières années motive notre décision de fortement préconiser la vaccination contre cette maladie mortelle.
Les chats nécessitent également l’utilisation de vaccins dits essentiels : panleucopénie (typhus), calicivirus et rhinotrachéite (herpèsvirus).
Lorsque le chat a un accès à l’extérieur et peut, par conséquent, être en contact avec des animaux “porteurs”, il doit être vacciné contre le virus de la leucose. Chez Vetallia, nous proposons systématiquement aux propriétaires de vérifier si le chat n’est pas déjà porteur du virus de la Leucose ou du Sida du chat et ce, afin d’éviter une vaccination qui. s’avèrera inefficace.
Des rappels de vaccination sont-ils nécessaires chez l’animal adulte ?
Les différents comités d’experts scientifiques recommandent, en effet, des rappels annuels de vaccination.
Que ce soit chez le chien ou chez le chat, un rappel 1 an après le dernier rappel de primo-vaccination (ou à l’âge d’un an, si les conditions de vie de l’animal le nécessitent) doit être fait ; ce 1er rappel annuel fait en réalité partie intégrante de la primo-vaccination, car il permet de s’assurer d’une immunité la plus complète possible contre les pathogènes les plus importants de nos animaux domestiques.
Pour le reste de la vie de l’animal et toujours selon les dernières recommandations scientifiques, des rappels annuels ou tous les 3 ans devront être réalisés et ce, en fonction de la protection recherchée.
Par exemple, le vaccin pour la maladie de carré, la parvovirose et l’hépatite ne seront plus réalisés que tous les trois ans.